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La prise de la tension artérielle permet de vérifier qu'il n'existe pas de risque d'éclampsie. Cette affection est caractérisée par des convulsions associées à une protéinurie (un excès de protéines dans les urines). C'est pourquoi on s'assurera aussi, à l'aide d'une petite bandelette graduée, du taux d'albumine dans vos urines.
L'analyse de vos urines sert également à rechercher une éventuelle anomalie du taux de sucre. En cas de diabète maternel, le bébé doit en effet parfois être placé à la naissance dans un service spécialisé afin de surveiller tout risque d'hypoglycémie, trouble tout à fait transitoire.
La prise de sang. Si votre dossier ne comporte pas de bilan sanguin récent, une prise de sang confirmera votre groupe sanguin et le dosage des plaquettes, au cas où une transfusion sanguine serait nécessaire.
La prise de température. Elle sert à vérifier l'absence d'infection susceptible de contre-indiquer une péridurale ou exigeant des précautions particulières durant l'accouchement, voire le déclenchement d'une césarienne.
Ce que vous pouvez demander
Des infos sur l'avancement du travail, bien sûr, mais aussi des nouvelles de la santé de votre bébé. Car il n'est pas oublié lors de cet examen. La sage-femme écoute les battements de son cœur avec un stéthoscope d'accoucheur, un appareil en métal qui ressemble à une trompette, ou par l'intermédiaire d'un monitoring.
Le monitoring est un ceinture qui entoure votre ventre. Elle est surmontée de deux capteurs en forme de petites soucoupes, reliées à un appareil muni d'une imprimante. Tout au long de l'accouchement, elle va mesurer et enregistrer la fréquence des contractions de l'utérus, les battements du cœur de votre bébé et sa réaction aux contractions pour vérifier que tout va bien. La sage-femme viendra régulièrement consulter le graphique et s'assurer que votre tout-petit supporte bien les événements. Un ralentissement long et significatif peut être le signe d'une souffrance fœtale, nécessitant d'autres examens et, au besoin, le recours à une césarienne.
Ce qu'il faut savoir
Si le travail n'a pas commencé (votre col n'est pas ouvert), que tout va bien ou tout simplement s'il s'agit d'une fausse alerte, il est possible que l'on vous demande de rentrer chez vous jusqu'à la survenue du travail actif. Si vous habitez loin ou si la sage-femme vous sent très inquiète, il est parfaitement possible de demander à rester à la maternité.